
Chose promise … chose due !
Je vous avais promis dans mon dernier billet de vous raconter en images mon échappée belle dans les vignes du Saint-Joseph. Alors, nous y voilà ! (Quoi ? tu n’as pas lu ce fameux billet sur les vignes de Cornas, alors file en séance de rattrapage)
Après tout, nous ne sommes plus si loin de la saison des vendanges, c’est encore le moment de causer un peu de vin et de vignes.
Depuis le belvédère du Pic,
J’avais terminé mon périple par Saint-Romain-De-Lerps, alors si vous ne connaissez pas je vous conseille de vous rendre au Belvédère du Pic (prévoyez pull et bonnet, car la haut c’est plutôt venté). Il y’a vraiment un panorama de dingue sur la vallée du Rhône et les Alpes.
Poursuivons la route des vignes …
Il est temps pour moi de reprendre la route en direction de Chateaubourg. De ce côté ci du bourg, la route bascule vers le collines de l’Hermitage au loin, et les méandres du Rhône. Je dois bien l’admettre, j’ai beau être du coin et avoir toujours vécu ici, la vue est juste magnifique. #TotallyAmazing !
Bon, j’ai effectué cette partie de mon périple au début de l’été et non à l’automne, mais au vu des couleurs, vous l’aviez compris aussi.
De ce côté la route serpente au milieu des vignes, mais ici c’est plutôt la partie sud du royaume du Saint-joseph (hey, vous la voyez venir la minute œnologique?) . Ici point de rosé, on est dans l’antre du rouge ou du blanc. Le vignoble du Saint-Joseph est installé sur d’étroites terrasses granitiques exposées sud.
Chez nous on dit d’ailleurs que « Pour que le vin soit bon, la vigne doit voir le fleuve ».
Je pense que vous connaissez bien le Saint-Joseph rouge, qui est plutôt connu et apprécié un peu partout en France, mais si vous ne le connaissez pas (malheureux!! il va falloir sérieusement remédier à ça), voici ses caractéristiques : c’est un vin puissant aux notes d’épices et de poivre souvent relevés d’une pointe de violette.
Pour le blanc, l’assemblage de Marsanne et de Roussanne donne un vin floral aux légères notes de noisette, de bonne garde, qui accompagne tellement bien les poissons et les fruits de mer !
Voilà, ça c’est fait ! On continue ?
Pousser la porte d’une maison de vigne
Au cœur du vignoble, je découvre une maison de vigne ou cabane de vigne. A l’origine elle permettait au vigneron d’entreposer et ranger ses outils, ou de s’abriter un peu du soleil pendant les chaudes journées d’été. Il en reste peu de nos jours, car les conditions de travail des vignerons se sont améliorées et ne nécessitent plus obligatoirement ce type de bâtisse.
Moi je trouve que cela donne du charme au paysage et que cela rappelle le temps passé.
L’endroit est idéal pour faire un petite pause café, en terrasse, avec vue imprenable, et commencer à regarder les photos prises en fin de matinée.
C’est à ce même moment que deux Anglais en vadrouille dans les vignes me saluent, et que nous commençons à échanger. Interpellés par mon matériel photo, ils me pensent journaliste en plein reportage (mais quelle belle idée ça tiens !) et me demandent des infos.
Consciencieuse que je suis (je vous rappelle que je bosse dans le tourisme et que des renseignements à des gens de passage j’en donne toute l’année, donc bon… y’a écrit Office de tourisme sur mon front ou quoi?) je réponds à leurs questions. Ils me disent être totalement fascinés par les paysages de pente qu’ils découvrent, et comment l’homme a façonné ces collines plantées de vignes. Ils m’avouent n’avoir jamais visité jusque là que les champs de vigne du Bordelais, plats à perte de vue…(et ouais, quand on vous dit qu’il n’y a pas que le Bordelais dans la vie). Je leur conseille donc de poursuivre leur route en prenant la direction de Cornas , histoire qu’ils continuent d’en prendre plein les yeux. Nos routes se séparent, je poursuis la mienne.
Bientôt Chateaubourg !
Je descends progressivement vers la vallée du Rhône, encore quelques pauses photos avant d’arriver à Chateaubourg.
Alors bien sur, du Saint-Joseph, on peux aussi et surtout en trouver sur les coteaux de Tournon sur Rhône et Tain l’Hermitage, dont c’est le fief principal. Mais moi, j’aime beaucoup cette route, ces points de vue et sa tranquillité. A l’occasion, allez faire un tour sur la route des belvédère de l’hermitage, vous y dégoterez des points de vue de fou sur le vignoble de Saint-Joseph.
Ah oui, j’allais oublier : depuis Saint-Romain-de-lerps, il est aussi possible de descendre par la route dite des Royes pour rejoindre la vallée du Rhône. Elle est aussi superbe, mais attention, elle est plutôt très étroite (voilà vous êtes prévenus).
Si toi aussi tu as envie de découvrir cette balade !
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Un commentaire sur “Dans les collines du Saint-Joseph”