Petite virée dans les Alpilles

Encore une fois j’ai pris mon temps pour vous délivrer un nouvel article. Pourtant ce n’est pas le stock de photos qui manquent, ni même les idées… avouons le, on est tous pareil, c’est un peu (toujours) une histoire de temps. Il y’a peu, en formation professionnelle, je me suis laissée dire de ne pas affubler le temps de tous les maux, car après tout, le temps, on en fait encore ce qu’on veut !

Bon alors, je passe sur le « j’ai pas le temps » …. et enfin, je vous partage ma balade récente dans les Alpilles.
Suivez moi en Provence !

Direction les Alpilles !

Je ne sais pas pourquoi les Alpilles ont toujours produit sur moi un effet idiot. J’aime ce coin à un point que je ne saurai l’expliquer … la Provence, terre de douceur de vivre, terre de grands peintres, terre de lumière et de couleurs saisissantes. La Provence, celle de Cézanne, de Van Gogh, de Daudet, de Pagnol .. bref que de grands hommes ont été attirés par cette contrée à l’accent chantant.
Mais ce qui est saisissant en arrivant dans les Alpilles, c’est la force des couleurs et la lumière incomparable.

Les Baux de Provence

Tellement bien nommés ! Classés « plus beau village de France » et en même temps on comprend très vite pourquoi ! entre oliviers, cigales et cyprès… le décor idéal en fait.
J’ai toujours aimé flâner dans les ruelles étroites et ensoleillées, entre les échoppes (certes souvent très touristiques), les petites places ou les terrasses ombragées de ce magnifique village.
Ce qui fait toute la beauté des Baux de Provence c’est aussi sa biscuiterie artisanale, ses échoppe d’essences et parfums, ses boutiques de poteries, ses étals parfumés de lavande ou encore ses vitrines d’huiles d’olive et de producteurs locaux.

L’or mauve de Provence

Si vous suivez un peu mes aventures de blogueuse, vous le savez déjà. La lavande est une de mes passions. Mettons nous bien d’accord, pas en terme d’odeur mais en terme de couleur et de symbolique. En effet, cette petite fleur mauve aux bienfaits multiples est l’emblème de cette Provence si chère à Pagnol. Localement, elle est considérée comme un art de vivre. Pas étonnant donc qu’on en croise à tous les coins de rue.
Alors évidemment si vous n’avez pas encore lu mon article sur ladite lavande, il n’est pas trop tard ! Ça se passe par là : les lavandes de Drôme Provençale.

Les carrières de lumière

Un petit conseil : ne partez pas sans faire un petit détour par les carrières de lumière à la sortie du village. Une exposition immersive impressionnante est installée chaque année sur ce site d’anciennes carrières en pierre blanche des Baux pour mettre en valeur cet espace. Les immenses murailles rocheuses forment autant de supports pour un son et lumière d’un genre nouveau intégrant totalement le spectateur. Vraiment bluffant …

L’huile d’olive AOC de la vallée des Baux

Alors voilà, il fallait bien y venir ! Ma nouvelle passion c’est l’olive.. enfin, mon nouveau passe temps plutôt. Reconversion professionnelle oblige, depuis le mois de mars mon nouveau job me porte à m’intéresser grandement à l’olive et l’huile d’olive. Et en partant faire une virée dans les Alpilles, je me retrouve au milieu d’une des plus belles AOC de France en ce qui concerne l’huile d’olive.
Et des oliviers, il faut le dire, on en voit à perte de vue ! En ce beau mois de septembre les olives vertes habillent les arbres. Il sera bientôt temps de les récolter et de produire cette délicieuse huile typique de Provence. J’arrête là hein, si vous voulez en savoir plus, je vous expliquerai toute l’histoire de la fabrication de l’huile d’olive de la vallée des Baux un autre moment 😉 Pour le moment, c’est surtout l’occasion de belles photos !

Cette Provence si chère à Daudet

Dans ce p’tit bout de Provence, il y’a évidemment une étape à faire avant de rentrer. A Fontvieille, se trouve encore le fameux moulin si cher à Alphonse Daudet. Et quoi de mieux que ses propres mots pour décrire ce moulin :

Extrait des Lettres de Mon Moulin :
C’est de là que je vous écris, ma porte grande ouverte, au bon soleil. Un joli bois de pins tout étincelant de lumière dégringole devant moi jusqu’au bas de la côte.
À l’horizon, les Alpilles découpent leurs crêtes fines… Pas de bruit… À peine, de loin en loin, un son de fifre, un courlis dans les lavandes, un grelot de mules sur la route… Tout ce beau paysage provençal ne vit que par la lumière.
Et maintenant, comment voulez-vous que je le regrette, votre Paris bruyant et noir ? Je suis si bien dans mon moulin ! C’est si bien le coin que je cherchais, un petit coin parfumé et chaud, à mille lieues des journaux, des fiacres, du brouillard !… Et que de jolies choses autour de moi ! Il y a à peine huit jours que je suis installé, j’ai déjà la tête bourrée d’impressions et de souvenirs…

Vous connaissez les Alpilles ? Si ce n’est pas le cas, j’espère que ces quelques images vous donneront envie d’aller y faire une virée, à votre tour.
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